Depuis le mouvement #Metoo en 2017, les plaintes pour viol ont doublé. Mise au défi, comment la justice prend-elle en charge cette parole ?
Grâce à une autorisation exceptionnelle, la réalisatrice Marie Bonhommet a pu suivre un procès à la cour criminelle de Nantes. Quatre ans plus tôt, lors d’une soirée d’été, deux jeunes gens de 18 et 22 ans ont eu une relation sexuelle. Un viol, affirme la plaignante. Un rapport consenti, plaide l’accusé. En l’absence de preuve et de témoin, c’est parole contre parole. Comment les magistrats vont-ils se forger une intime conviction ?
Durant deux jours, cinq magistrats vont écouter parents, proches, enquêteurs, experts et avocates dessiner deux parcours de vie ordinaire dont la trajectoire a basculé au cours d’une fête banale.